Puisqu’on ne vivra jamais tous les deux,
Puisqu’on est fous, puisqu’on est seuls,
Puisqu’ils sont si nombreux…
Même la morale parle pour eux…
J’aimerais quand même te dire :
« Tout ce que j’ai pu écrire
Je l’ai puisé à l’encre de tes yeux. »
Je n’avais pas vu que tu portais des chaînes,
A trop vouloir te regarder
J’en oubliais les miennes.
On rêvait de Venise et de liberté.
J’aimerais quand même te dire :
« Tout ce que j’ai pu écrire
C’est ton sourire qui me l’a dicté. »
Tu viendras longtemps marcher dans mes rêves,
Tu viendras toujours du côté
Où le soleil se lève.
Et si, malgré ça, j’arrive à t’oublier,
J’aimerais quand même te dire :
« Tout ce que j’ai pu écrire
Aura longtemps le parfum des regrets. »
Mais puisqu’on ne vivra jamais tous les deux,
Puisqu’on est fous, puisqu’on est seuls,
Puisqu’ils sont si nombreux…
Même la morale parle pour eux…
J’aimerais quand même te dire :
« Tout ce que j’ai pu écrire
Je l’ai puisé à l’encre de tes yeux. »